Objectif : Identifier les facteurs de réussite et d’échec de
la communication Identifier
les clés de l’efficacité de la communication
A. Les facteurs
de réussite ou d’échec de la communication
a. Les facteurs
liés à l'émetteur.
La personnalité de
l'émetteur et son interaction avec récepteur ont un effet sur le résultat de la
communication.
- Le cadre de référence:
Il désigne l'ensemble
des idées, des croyances, des opinions, des valeurs, on comprend qu'elles sont
le fruit de notre personnalité, mais aussi de notre environnement
socioculturel. Elles sont cruciales dans la mesure où elles orientent parfois
inconsciemment notre compréhension de monde.
La divergence de cadre
de référence peut causer des distorsions et empêche d'avoir une communication
efficace. Pour assurer une bonne communication, il
est donc nécessaire que l'émetteur prend en considération la façon de penser,
des connaissances de son récepteur, pour qu'il prenne soin d'ajuster son
discours pour ne pas le blesser, ou le mettre à l'aise. Pour cela
l'émetteur doit savoir que le récepteur
a un cadre de référence différent du sien.
Comme titre d'exemple
lorsque vous parlez avec un communiste, l'idéologie de communiste se diffère de
l'idéologie d'un capitaliste, donc ils ne parlent pas le même le langage, et
ils ont tous tendance comme nous à rejeter les informations qui s'opposent à
leurs valeurs. Pour cette raison il faut choisir des termes adéquats pour avoir
une communication efficace.
Bien que la
communication soit habituellement facilitée quand l'émetteur et le récepteur
partagent le même cadre de référence.
- L'attitude envers soi-même, autrui, et le message:
Pour l'efficacité de la
communication, l'émetteur doit être confiant parce que la personne qui jouit
d'une bonne estime s'affirme plus facilement que celle qui manque de confiance.
La première réussite à faire passer son message; la deuxième plus timide
n'atteint pas toujours son objectif.
L'attitude que
l'émetteur a envers autrui joue sur la qualité de ses rapports avec le
récepteur. Si un émetteur manifeste une attitude négative, il rend la
communication plus difficile. A
l'inverse, plus les rapports sont franc et solides plus la communication a des
chances de réussir.
L'attitude que
l'émetteur a envers le sujet (le message) de la communication influe sa
motivation. Elle manifeste par des émotions, par exemple l'enthousiaste aide à
convaincre, le doute suscite des interrogations sur la vérité du contenu du
message.
- Le mode de perception privilégié:
Le mode de perception joue un rôle sur la compréhension du message.
Un émetteur visuel a plus tendance à faire des schémas (il a recours a des
supports écrit) quand il explique alors qu'un auditif se contente de la parole.
Sachant que le récepteur peut privilégier un style de perception différent à
celui de l'émetteur. Il est donc indispensable que l'émetteur utilise des
moyens variés pour que son message soit compris (de rassembler entre les deux
modes de perception).
- La conception du rôle d'émetteur:
Le rôle d'émetteur
varie selon les situations de communication et il faut être conscient, parce
qu’on n'utilise pas le même langage dans toutes les circonstances.
b) Les facteurs
liés au récepteur:
- Les connaissances et les habiletés:
Le récepteur doit avoir
une bonne culture générale et des aptitudes en lecture, par exemple permettent
de lire sans efforts et d'apprécier une grande variété de textes. A l'inverse,
un lecteur malhabile et inculte qui déchiffre à peine les grands titres est
incapable de comprendre le téléjournal.
- L'utilisation du message:
L'usage que le
récepteur prévoit faire du message reçu conditionne sa motivation. Si le
récepteur est motivé, il trouve le message utile et intéressant, si le
récepteur est indifférent il ne voit pas d'utilité au message qui lui communique.
- La rétroaction:
La rétroaction ou le
feed-back permet à l'émetteur de
vérifier si le récepteur réagit comme prévu au message. Elle est évidemment
plus directe et immédiate en communication orale quand les interlocuteurs sont
en présence l'un à l'autre. Le récepteur actif
produit une rétroaction explicite. En classe ou après une conférence,
par exemple, il reformule les propos qu'il a entendus pour faire confirmer sa
compréhension, il pose aussi des questions, ajoute ses impressions et ses exemples
personnels. S'il y a un malentendu,
l'émetteur pourra compléter ou clarifier son message.
c) Les facteurs
liés au code:
- La communauté du code:
Pour que la
communication fonctionne l'émetteur doit choisir adéquatement les signes d'un
code, et le récepteur doit entendre ces mêmes signes dans le sens voulu par
l'émetteur. Si le code de l'émetteur est différent de celui du récepteur, la
communication est impossible, donc pour que l'émetteur et le récepteur puissent
communiquer, ils doivent posséder le même code.
- Le choix du code:
Le choix du code doit
se faire selon le message à transmettre
et des situations de communication. Certains messages pour être bien
compris, on accompagne la langue par des mimiques et des illustrations pour
faire mieux "voir" le sujet
dont on parle.
- La maîtrise du code:
La maîtrise du code
choisi est essentiellement. Il faut que l'émetteur connaisse bien le code qu'il
a choisi pour arriver à formuler un message clair, sinon il va rendre la
communication difficile. De même le récepteur doit bien connaître le code pour
éviter de donner aux signes reçu une signification qu'ils n'ont pas.
d) Les bruits:
Les bruits sont des
parasites qui perturbent la communication. Ils proviennent de l'environnement
ou des interlocuteurs, ces bruits peuvent être:
o Techniques:
("friture" sur les lignes),
o Sémantiques: (les mots
employés n'ont pas le même sens pour les interlocuteurs),
o Organisationnels: est relatif à la
différence du statut socioprofessionnel entre l'émetteur et le récepteur
générée par la relation hiérarchique entre un supérieur et son inférieur
(employeur/employé) et ça peut être exprimé par l'autoritarisme, la
monopolisation, la peur, le respect.
o Sémiologiques: sont relatifs au code
permettant la transmission du message quand l'émetteur utilise une langue
qui n'est pas commune entre lui et son récepteur, ou bien il emploie un
vocabulaire difficile, des mots techniques ou encore des phrases mal choisies.
o Matériels: liés à
l'environnement où se passe la communication: espace peu attrayant, local
sombre, mal éclairé, étroit, sons désagréable proximité d'une usine ou d'un
atelier, route ou boulevard, odeurs désagréable.
o Physiologiques: l'émetteur
ou le récepteur a un handicap: difficulté phonique, problème d'orthophonie, des
problèmes d'ouïe ou de vue.
o Psychologiques: Problèmes psychologiques
qui relèvent de l’ordre du pathologique troubles psychologiques, difficultés à
soutenir l’attention, problèmes d’instabilité, d’organisation cohérente de la
pensée.
o Sociologiques
et culturels: Les références
culturelles doivent être communes aux deux interlocuteurs, proches de la
réalité et du vécu de chacun. D’autre part le code utilisé pour la communication
doit être commun à l’émetteur et au récepteur. Le niveau de langue doit aussi
être adapté à la situation de communication et à l’auditoire.
B. Les critères
de l’efficacité de la communication
Ø Qu’est-ce
qu’une communication efficace ?
Une communication est efficace lorsqu’elle
atteint les objectifs fixés :
- Simple
transmission d’information,
- Incitation à l’action,
- Développement
d’attitudes favorables. (Ex : vente, communication publicitaire)
La réussite se mesure par les effets
produits, qui vont correspondre ou non aux objectifs.
Les effets pourront se mesurer au niveau de
la transmission de l’information, et au niveau de la qualité de la
communication.
Ø Les conditions d’une bonne transmission de l’information :
v
L’émetteur et le
récepteur doivent avoir besoin ou envie de communiquer.
- Etre réceptif au
message,
- Eliminer les
bruits sémiologiques
v
Le message doit être
efficace : l’information transmise doit être précise, complète, utile.
- Vérifier
l’information transmise
v
Le code utilisé doit
être compréhensible par l’émetteur et le récepteur.
- Utiliser un code
commun,
- Eliminer les bruits sémantiques.
v Le canal de
transmission doit être :
§ Adapté à la
nature du message à transmettre.
- Choisir le bon
canal de transmission.
§ En bon état
de fonctionnement.
- Eliminer les
bruits techniques.
v
Le message doit être
bien reçu.
o
Reformuler
l’information reçue (rétroaction)
v
Le réseau de
communication doit comporter le moins possible de relais (éviter les lenteurs
de transmission, les oublis, les déformations).
- Choisir le bon
réseau,
- Eliminer les
bruits organisationnels.
Empathie et sympathie :
Sympathie :
«Quand mon amie rit, je suis joyeux.
Quand mon amie pleure, je deviens triste.
Quand mon amie m'aime, je deviens amour.»
Voilà une attitude touchante et
sympathique. C'est ce qui s'appelle se mettre dans la peau de l'autre, presque
se confondre avec l'autre. On ne pourrait d'ailleurs mieux définir la sympathie: épouser l'émotion de l'autre.
Empathie : L’empathie est la
capacité à s’engager avec quelqu’un dans un processus de communication ; la
faculté de se mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent. Elle
favorise l’expression, la compréhension et l’autonomie. C’est faire en sorte
que l’autre se sente accepté, compris, et non jugé.
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